Beside the gigs that we perform within a scope with a defined time on stage and a setlist played in a particular sequence, we meet each other at jam sessions where each of the participating musicians freely expresses his talent and his creative spirit, tests new songs and meets other musical fellows. That kind of meeting sometimes marks the advent of new musical collaborations. Moreover I always hired my stage fellows in such a context. For some years now, our « Déjà-Vu » sessions have became renowned for the musical melting-pot generated, named after the café in Tübingen, Germany where they occur. Musicians come and go along the sessions : BB Browzee, Oli Verhoeven, Chris Fontan, Jens Grimm, Chris Marquardt… Yesterday I invited the County Boys, who were guests on my last radio show. The songbook brought us close together with songs of Johnny Horton, Dwight Yoakam, Dale Watson, Merle Haggard, Buck Owens, Hank Williams, Johnny Cash. The whole twang brotherhood was there. It was interesting to notice the enthusiastic audience of students who probably never heard of those artists. For them country music probably meant nothing except a background music for road-movies. Thanks to this audience, we got our kicks and we had no reason to cry. Honky-Tonkers don’t cry.
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Outre les concerts que nous donnons dans un cadre formalisé avec horaire convenu et répertoire exécuté dans un ordre défini, nous tapons le boeuf, ces jam sessions où chacun des musiciens présents laisse libre cours à son talent, sa créativité scénique, teste des nouveaux morceaux, rencontre d’autres musiciens. Ce genre de rencontre musicale marque parfois l’avènement de nouvelles collaborations musicales. C’est d’ailleurs toujours dans ce genre de circonstances que j’ai recruté mes collègues de scène. Depuis quelques années, nos sessions « Déjà-Vu » sont devenues fameuses, du nom du café à Tübingen en Allemagne où elles se tiennent. Les musiciens vont et viennent au gré des séances : BB Browzee, Oli Verhoeven, Chris Fontan, Jens Grimm, Chris Marquardt… Hier j’ai convié les County Boys, invités de ma dernière émission. Le répertoire nous a rapprochés avec des morceaux de Johnny Horton, Dwight Yoakam, Dale Watson, Merle Haggard, Buck Owens, Hank Williams, Johnny Cash. Toute la confrérie twang était réunie. Intéressant de noter l’enthousiasme d’un public d’étudiants qui n’avaient probablement jamais entendu parler de ces types et pour qui la country n’évoquait peut-être pas grand-chose sinon une vague musique de fond dans les road-movies. Grâce à ce public, nous avons pris notre pied, nous n’avions aucune raison de pleurer. Un honky-tonker, ça ne pleure pas.